Après 6 albums, Last Of Dying Breed , Red, White, Black & Blue, Scars’N’Bars, Hard, Mean, Poison Smile et trois albums live (If You Want Bud, Foamin’ at the mouth, Hard On The Road CD + DVD…) et Six Pack , un EP de 6 titres célébrant les bienfaits de l’alcool et de la désinvolture, American Dog nous revient avec une nouveau méfait : Neanderthal.
NEANDERTHAL, dont la pochette est signée par Frank Frazetta connu des puristes pour ses travaux sur Molly Hatchet et Nazareth, reflète bien le terrain dangereux qu'à toujours foulé les pattes de nos cadors. Leur rock’n’roll est brut, enragé et primitif. Le Néanderthalien est là ! Steve Theado, son guitariste ( l’homme renversé par un automobiliste peu charitable qui l’a laissé pour mort sur le côté de la route avec deux jambes cassées, un bassin fracturé et un rein explosé, faut-il le rappeler) et Michael Hannon sont deux spécimens qu'aucune guerre du feu n'a su éteindre. Et surprise, leur clan s'est enrichi d'un quatrième molosse : le guitariste John Salvatore. Ce qui laisse à Steve Theado le soin d'aller chasser sur des terres inexplorées.
Michael Harris, un de ces hyénidés errants, était déjà venu compléter le line-up après que Keith Pickens se soit échappé de la savane de l'Ohio. Les 4 de l'Apocalypse enfoncent la massue du rock avec le désormais légendaire 'Certifié 100% ass-kicking Rock’n’Roll' pour notre plus grand bonheur. Neanderthal est l’œuvre puissante de quatre chiens luttant pour leur survie tout en allant conquérir d'autres mondes !
Alors oui ils sont laids, frustes et même peut-être attardés, mais n'oublions pas qu'ils possèdent une grande richesse culturelle (d'Alice Cooper à Ted Nugent en passant par Motörhead et Blue Oyster Cult) et une robustesse à toute épreuve. Cela fait 14 ans qu'American Dog s'est adapté au milieu hostile du rock et ils sont encore loin de l'extinction. Surtout quand c’est Doug Goldstein, l’ex-manager de Guns ‘n’ Roses (entre 1991 et 2008), qui les a mis sous sa protection.