BLACK LABEL

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Black Label est l’un des meilleurs groupes de Rock en Australie. On pourrait ajouter de scène surtout. Depuis plus de 10 ans, le combo de Sydney a joué des centaines de shows, ouvrant notamment pour Rose Tattoo et The Angels. Si ces deux derniers groupes vous parlent, il se peut que vous aimiez aussi Black Label. Attention, Black Label ne copie pas les écritures des frères Brewster, ni les riffs de Pete Wells, bien qu’il tire son chapeau à leurs glorieux aînés. Black Label assène un heavy rock mémorable avec des anthems incontournables. Pourquoi cette ressortie d’un disque qui a vu le jour en Europe sous le patronyme de Lawless Breed, pour éviter la confusion avec le groupe de Zakk Wilde ? Et bien parce que le label de l’époque n’avait pas vraiment fait son travail de promotion et qu’ici, Blood Money le CD est enrichi d’un autre CD, Live in Berlin. Ainsi, il est évident de parler de bête de scène à l’écoute de la seconde galette. De surcroît, cette sortie annonce la parution proche du nouvel album des Australiens et permet de replacer Black Label au sein de l’échiquier rock européen.
Blood Money est le quatrième album de Black Label et il est évidemment le plus mature. Et il possède un sérieux souffle sudiste cher à Lynyrd Skynyrd, Molly Hatched et Blackfoot. Les titres ont la classe mondiale. Si The Deep End rejoint Airbourne et AC/DC, Black Label sonne plus authentique. Pas étonnant de retrouver des membres du groupe HEAVEN et BOSS dans son rang. C’est Angry Anderson et Pete Wells qui a appuyé Black Label au départ de l’aventure. Au bout de dix ans d’insuccès (quel dommage !), le groupe n’est pas frustré et relance la machine. On va croiser les doigts cette fois. En cette période néfaste pour la musique, le miracle peut arriver. Black Label mérite une seconde chance. Alors, si vous aimez le headbanging, les blousons à clous, les tee-shirts troués, les bandana dans les cheveux, la moto, le heavy rock saignant, le chant un peu à la Klaus Meine, nul doute que Black Label est fait pour vous. Ça se consomme sans modération et sans glace. Straight !
Si Black Label se produit sur les scènes européeennes, ne le manquez surtout pas !

Traduction de la chronique de Colin Gray ((C) AUSTRALIAN ROCK REVIEW

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BLACK LABEL- BLOOD MONEY + LIVE IN BERLIN

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