LINDEN COLIN

LINDEN COLIN

Derrière le rideau magnolia, au Sud des Etats-Unis, existent une terre, des gens et une musique d’un monde à part. Blanche ou noire, cette musique respire profondément et apporte son lot de joie chaque jour. C’est une musique nourrie d’amour, qui ressoude les communautés, qui fait que les choses deviennent possibles et qui nous dit ce que cela fait d’être humain.
Chanteur, songwriter, extraordinaire guitariste, COLIN LINDEN a passé toute sa vie musicale en essayant de capturer cette essence. Bien qu’il ait atteint les sommets avec ses précédentes réalisations, Southern Jumbo franchit un nouveau palier dans la quête du musicien. C’est le son d’un homme mûr, ancré dans ses racines et créant une musique du présent. C’est le son d’un maître alchimiste. En 2001, Colin s’est installé à Nashville. Occupé à écrire pour Gary Nicholson et Kostas, à tourner en compagnie des Blackie and The Rodeo Kings et à produire les albums de Bruce Cockburn, Paul Reddick et Sue Foley, Colin Linden n’a pris le temps qu’en 2004 de quitter Opryland pour rejoindre par la I-40, Memphis, dans le Tennessee. Il passera alors plusieurs jours à enregistrer avec sa section rythmique préférée de Toronto (Richard Bell, John Dymaond, Gary Craig) rejoint par le fameux trompettiste Wayne Jackson et l’excellent saxophoniste Andrew Love des Memphis Horns (Otis Redding, Al Green, Sam and Dave, Rufus Thomas…). Pour Colin, c’était un rêve devenu réalité : « Jouer en compagnie de ces deux monstres sacrés me donnait l’impression d’être au milieu de l’un de mes albums préférés ! ».
Colin a fait sa première grande rencontre à l’âge de 11 ans quand on lui a présenté son héros d’enfance, Howlin’ Wolf. Ce dernier l’invitera un an plus tard à le rejoindre sur scène ! Trop anxieux, Colin préférera attendre trois ans avant d’accepter l’invitation du Wolf en se produisant en sa compagnie au Mariposa Folk Festival. A cet âge, il figure parmi le CBC jouant des vieux classiques de Blues d’avant-guerre (Skip James, Son House, Robert Johnson).
En grandissant, Colin continue son intoxication musicale en fréquentant les musiciens de THE BAND (Rick Danko, Levon Helm, Garth Hudson. Ces derniers chanteront et joueront plus tard sur ses premiers albums solos). Le groupe reprendra même le titre Remedy écrit par Colin Linden sur l’album Jericho . Titre qui se placera n°6 dans les Charts canadiens. A 19 ans, Colin Linden enregistre un album avec Sam Chatmon, le guitariste des Mississippi Sheiks (Sam Chatmon and his Barbeque Boys) et réalise son premier album live sur un label indépendant canadien, Ready Records, en 1981. Après deux albums studios (Colin Linden and The Immortals en 1985 et When The Spirit Comes en 1987), la réputation de Colin Linden ne cesse de croître. Des artistes le réclament pour produire leurs albums : Sue Foley, Bruce Cockburn, Paul Reddick, Stephen Fearing, Jackson Delta, Morgan Davis, Mendelson Joe…En 1991, en pleine vitesse de croisière de productions et d’enregistrements, il reçoit un appel de Bruce Cockburn qui le supplie de rejoindre son groupe. Il restera presque quatre ans en sa compagnie, jouant de la guitare sur ses tournées et albums et devenant le co-producteur des disques du célèbre songwriter. En 1993, Colin réalise son quatrième album solo (Souh at Eight, North at Nine). Cet album remportera le Juno Award du Best Blues and Gospel album de l’année. Through The Storm (1995) marquera un intérêt profond pour le Gospel de la part de Colin Linden. En 1996, Colin Linden remporte la palme du Meilleur Album de l’Année aux Awards East Coast Music pour The Open Window de Lennie Gallant, co-écrit avec Colin James le hit single Real Stuff et dans la tourmente fonde le Blackie and The Rodeo Kings avec l’ex-Junkhouse Tom Wilson et Stephen Fearing. Le groupe enregistrera High or Hurtin’ (1996), puis le double CD Kings Of Love (1999) et enfin Bark (2003). En 1998, Colin Linden réalise son sixième album solo (Raised by Wolves) puis conçoit, produit et joue sur le Tribute To Howlin’ Wolf. Nominé pour le Meilleur Album de Blues Traditionnel, le disque possède de grands noms à son générique : Lucinda Williams, Ronnie Hawkins et Taj Mahal associés aux anciens membres du Howlin’ Wolf, Sam Lay, Eddie Shaw, Hubert Sumlin, Henri Gray et Calvin Jones.
Peu après, Colin reçoit un coup de fil de T-Bone Burnett lui demandant de bien vouloir enseigner à Chris Thomas King comment jouer le titre Hard Time Killing Floor de Skip James pour l’inclure dans la bande originale du film O Brother, Where Art Thou. Finalement sa version instrumentale sera choisie au générique final. En 2000, Colin Linden est reconnu unanimement et obtient 3 Juno Awards : comme producteur dans la catégorie Blues, pour son travail avec Ray Bonneville (Gust Of Wind) et dans la catégorie Roots et Traditionnal : Solo Artist pour l’album de Bruce Cockburn, Breakfast in New Orleans, Dinner in Timbuktu.et enfin en tant que membre de Blackie and The Rodeo Kings dans la catégorie Roots and Traditionnal : Group pour le disque Kings Of Love. Cette même année, Colin Linden produit Love Comin’ Down de la chanteuse et guitariste de Blues, Sue Foley et Rattle Bag de Paul Reddick. Ironie du sort, c’est l’album solo de Colin Linden, Big Mouth en 2002, qui empêchera Paul Reddick de remporter le Juno Award alors que le disque de Sue Foley le gagnera en 2001. Entre ces cérémonies, Colin a le temps de co-produire le disque de Stephen Fearing (That’s How I Walk) et de Bruce Cockburn (You’ve Never Seen Everything) réalisés en 2003. 2003 qui voit Colin Linden effectuer ses débuts derrière la caméra dans le film des frères Cohen, Intolérable Cruauté, jouant le rôle du prêtre guitariste. A cet effet, Colin Linden interprétera deux titres de Simon & Garfunkel qui figurent sur la bande originale du film.
Southern Jumbo est le point culminant des efforts du guitariste-slide depuis plus de 25 ans. Colin Linden a profité des subtiles harmonies de Buddy Miller, des cuivres claquants du Memphis pour écrire des mélodies entraînantes. L’une d’elles est co-écrite par Jim Weider (Bucket Of Soul), une façon de rendre hommage à The Band, hommage également rendu sur I Give Up où il s’approprie un chant proche de celui de Levon Helm. Back Door To Heaven est un message de rédemption, de paix et manifeste une beauté et une dignité intemporelles.
Avec Southern Jumbo, vous allez parcourir un paysage fabuleux et fascinant au coeur de la musique blues d’avant et d’aujourd’hui

 

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COLIN LINDEN - SOUTHERN JUMBO

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