DEADRINGER

DEADRINGER

DEADRINGER est tout sauf un groupe d’inconnus. On retrouvre en son sein des figures connues de la scène Hard-Rock, avec le tandem Dennis Dunaway et Neal Smith (ALICE COOPER), Joe Bouchard (BLUE OYSTER CULT), Jay Jesse Johnson (Arc Angel) et Charlie Huhn (Ted NUGENT et VICTORY), soit un casting quatre étoiles pour une étoile filante qui ne prit le temps de n’enregistrer qu’un seul album, ce fameux Electrocution Of The Heart.
Et cet album électrifiait effectivement le cœur de son mélange de sonorités seventies, de mélodies eighties, et de claviers doucereux, le tout nappé d’une épaisse couche de voix multiples. Des chansons simples, humbles presque, qui parlaient aux amateurs d’harmonies et de délicatesse instrumentale, sans pour autant négliger l’apport de la violence (Summa Cum Loud », que le BOC reprendra en concert, « Everybody Rock » ou « Balls Out », Hard en diable). DEADRINGER jouait le jeu de son époque, tout en refusant de se soumettre à toutes ses règles. C’est ainsi que le quintet de luxe se permettait de petites choses plus personnelles, loin des canons du Billboard.
Ici, pas de sentimentalisme de bas étage, mais un Hard mélodique de premier choix, qui n’hésitait pas à faire allusion au répertoire AOR du début de la décennie. Ainsi, « Secret Eyes » avait les arguments pour séduire les fans de la bande FM, qui elle-même se délectait de ce Rock harmonieux et souple, parfait pour ses fréquences.
En gros, un magnifique équilibre trouvé entre la puissance et la douceur, à la manière d’un KING KOBRA de luxe, et de quoi faire craquer les masses américaines. Las, sorti un peu tard et devant faire face à une concurrence féroce, Electrocution Of The Heart se transforma rapidement en trésor caché, exhumé par les passionnés du Net, et qui en 2024 n’a toujours pas bénéficié d’une réédition digne de ce nom, jusqu'à ce que Bad Reputation entre en action
 Electrocution Of The Heart mérite largement cet hommage.     

 

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