jetez un coup d'œil à ces gars-là, une bande de bas-fonds tatoués tout droit sortis de la rue. Juste ce qu'il nous faut, une autre bande de durs à cuire. Qu'est-ce qui les différencie des autres ? Eh bien, si vous y regardez de près, vous verrez une profondeur qu'on ne trouve pas souvent dans le sillage actuel des "messies de la rue". Little Caesar regarde la vie du côté du trottoir et propose un hard rock and roll sensible et plein d'âme. Attendez une minute, vous avez dit "sensible" ? O.K. Attendez. esprit soul, sensible, des durs à cuire ? Ça, c'est différent.
"Little Caesar, c'est de la musique de cols bleus jouée par des gens qui travaillent, pour des gens qui travaillent", déclare le chanteur Ron Young. "Nous sommes des gars ordinaires, sujets aux mêmes émotions, aux mêmes peurs, aux mêmes espoirs et aux mêmes rêves que n'importe qui d'autre. Nous ne mettons pas de mur entre le public et nous. Nous ne prétendons pas être des personnages plus grands que nature ou éclairés. Oui, nous sommes gentils. Ça vous pose un problème ?"
Sur Little Caesar, le premier album éponyme du groupe sur Geffen Records (produit par Bob Rock), le hard rock moite rencontre le R&B plein d'âme, le glauque rencontre la sophistication. Marqué par le style de chant de Young - une voix grinçante et poitrinaire qui renvoie au rhythm-and-blues classique - la simplicité musicale bénie de Little Caesar s'élève du cœur et de l'âme du rock'n'roll.