Soulevant plus de sable qu’une tornade saharienne, Daniel, Robert, Patrik et Peter sont les Space Cowboys, le dernier et certainement le plus brillant des groupes à s’extirper de la scène scandinave. Leur histoire débute en 1996 à Göteborg. Trois copains décident de gratter des guitares après avoir usé leurs disques d’Iggy et des Stooges, des Ramones, de Motörhead, de Kiss et des Dead Boys. Trois années plus tard, ils enregistrent un E.P de quatre titres nommé Strip-Tease. Une énergie fraîche et une énorme agression que le circuit du Punk Rock’n’Roll accueille les bras ouverts. Le buzz se fait rapidement, des U.S.A en passant par l’Espagne, des fanzines aux magasins indépendants, le disque s’arrache, de quoi alarmer les labels. Un album est vite signé pendant que le groupe soigne sa fanbase dans le monde entier. Les singles "Straight To Hell" (Pitshark Records / France) et "Alright Now, Get Ready" (Glazed Records / U.S.A.) reçoivent 4K de la part de Kerrang et le dernier titre passe même en rotation dans le John Peels Radio Show. Rollin’ Sixes, un mini-album ((Safety Pin Records /Espagne) est également bien accueilli par Kerrang, Metal Hammer et Rocksound en Angleterre. Leur tournée européenne enregistre le même plébiscite à l’instar de leurs congénères de The Hives, The Pepshows et Puffball. High Energy Race, l’album suivant, décolle le papier peint à lui tout seul. Sauvage, intense, rapide avec ce son venu en direct de Detroit. Leur jeunesse, leur énergie et leur passion convainquent même l’old-school du rock’n’roll. Le groupe passe l’année 2005 à composer et à enregistrer de nouveaux titres. Le nouveau monstre s’intitule
"Dead End Streets & Devil's Night". 13 titres fiévreux, brûlants, crus avec la plus haute dose d’énergie punk-rock.
Un disque à haute combustion plein à la gueule de guitares distorsionnées, chauffées à blanc dans la plus pure lignée stoogienne de la grande époque.