Longwy, nord-est de la France, pays des émaux et aussi d’un nouveau diamant brut : The Flash.
Deux frères longoviciens, instruits par leur grand-père mélomane, développent une envie insatiable de faire de la musique. Thomas et Simon ont essuyé les mêmes bancs de la maternelle qu’Elise. Le trio se retrouve au lycée en 2008 et à la fin d’un repas organisé par leurs parents respectifs, Elise montre une vidéo aux deux frangins. Sur cette dernière, elle chante en grattant sur une guitare. Impressionnés, les garçons vont demander à Elise d’enregistrer une démo. Dès l’écoute, ils sont conquis et le trio décide d’enregistrer le soir même une nouvelle version plus aboutie. En juin de la même année, Elise présente Lucas à Simon. Le jeune guitariste, très timide, est invité le week-end à venir répéter avec le trio. Le quartet ainsi composé commence à se produire dans des petites fêtes privées. Au cours de l’une d’elles, une amie proche de Thomas et Simon, invite Fabien, un bassiste motivé. Plus âgé que les jeunes membres du groupe et excité par la qualité musicale produite, Fabien propose d’offrir ses services et son expérience afin de donner plus de structure, de mise en forme et de travail à ce talent incroyable. Il était loin de penser à l’ampleur que prendrait ce projet lorsque sa première question fusa : « Voulez-vous faire de la musique sérieusement ? ».
Les liens se créent très vite. L’osmose se fait sans problème. Les répétitions s’enchaînent et dès le mois de février 2009, le premier concert tombe. Il sera surréaliste. Plus de 300 personnes assistent à la représentation de ce nouveau phénomène.
Il faut dire que dans cette région meurtrie par la fin de la sidérurgie, les gens sont avides de rencontrer de la joie et du réconfort. Et c’est ce que la musique très seventies de The Flash propose. Ouste la morosité ! La fraicheur emporte tout sur son passage.
The Flash, c’est une provocation musicale faite pour crépiter et provoquer des réactions positives. S’inspirant des grands noms de la pop-rock des années 60-70 (Fleetwood Mac, Jefferson Airplane, Syd Barret, Hendrix…), The Flash sait plonger dans ces racines afin de les recracher en une esthétique musicale moderne.
Depuis 2009, The Flash enquille les concerts, les Tremplins, qu’il gagne haut la main (notamment Purple Idols au Luxembourg) et effectue une mini–tournée en Irlande. Michel Ruer de Radio Aria les découvre. Et les couve comme une vraie poule. The Flash entre alors en 2011 en studio pour enregistrer 5 titres sous la houppe de Yann Klimezyk (My Pollux) chez lui à Nancy à Mon Studio. Michel Ruer commence les démarches afin de trouver un label capable d’accueillir ces jeunes protégés. Il envoie 3 titres à Bad Reputation. L’effet est immédiat. Le premier rendez-vous est vite pris. Bad Reputation propose de signer le groupe en tant que producteur. Les 5 titres du E.P nécessitent une deuxième lecture, un nouveau mixage et un nouveau mastering. Il propose à The Flash de retourner en studio à Nancy, d’y enregistrer 6 autres titres avec le producteur des White Stripes et des Love Me Nots, Jim Diamond, et de remodeler les prises des cinq premiers titres. Le groupe accueille cette nouvelle avec joie et anxiété. Le CV de Jim Diamond les effraie un peu et le combo de Longwy a peur de ne pas être à la hauteur. En une semaine pleine, The Flash va apprendre beaucoup, délaissant parfois de longs soli au profit d’harmonies, ou abandonnant des pistes alambiquées au profit de chemins balisés plus efficaces. Jim Diamond emmène avec lui les bandes à Detroit et commence le mixage en juin 2012. Les titres sont masterisés ensuite à Paris. Une équipe se forme autour du groupe. Le célèbre photographe Williams Bonbon s’occupe des images, Fabrice Trovato de l’artwork et Eddy Brière planche sur l’idée du premier clip. Le single Soul Alone est mis en téléchargement début septembre. Une version edit de 5 titres est envoyé aux radios mi décembre et le retour est excellent...2013 s’annonce sous les meilleurs auspices pour The Flash.